Crash into my arms

 

Zenith-Paris

 Pour mon premier concert de Morrissey j'eu la chance, comme les quelques 6 000 personnes qui comme moi y assistèrent, que celui-ci soit enregistré et donne le fabuleux album live "Beethoven was Deaf" au Zénith de Paris le 22/12/92. Arrivés  très tôt le matin pour être au premier rang et espérer monter sur scène pour embrasser l'idole. Ce fut le cas de mon meilleur ami, qui, grâce à sa grande taille put enjamber la fosse et enlacer le Moz. (Je recherche une vidéo de ce concert).familefort@sfr.fr



Set list 22/12/92

We hate it when/You're the one for me, fatty/Certain people I know/Glamourous glue/Tomorrow/November spawned a monster/National front disco/Seasick, yet still docked/Jack the ripper/Alsatian cousin/Sister I'm a poet/The loop/Such a little thing makes such/I know it's gonna happen someday/We'll let you know/Suedehead/You're gonna need someone on your side/Last of the famous international playboys.

 


Boxer tour - Croydon 

Concert lors du "Boxer Tour" le 23 février 1995 à Croydon en Angleterre, celui-ci fut l'apothéose. Grâce à la négligence du service de sécurité, nous avons réussi à nous introduire l'après-midi dans la salle de concert et nous cacher dans une des balustrades de la salle pour assister à la répétition du concert. Enfin, lors du concert sur le titre "Jack the Ripper" je suis monté sur scène pour à mon tour, embrasser Morrissey "Crash into my arms".



Set list 23/02/95

Billy Budd/Have-A-Go Merchant/Spring-Heeled Jim/London/ You're The One For Me, Fatty/ Boxers/ Jack The Ripper/ We'll Let You Know/ Whatever Happens, I Love You/ Why Don't You Find Out For Yourself/ The More You Ignore Me, The Closer I Get/ The National Front Disco/ Moon River/ Now My Heart Is Full/ Speedway /Shoplifters Of The World Unite
 
 



 

Brixton Academy - Londres

Je savoure tranquillement, dans cette salle mythique, les paroles et gestes du Moz, concert sublime. Morrissey entre en scène avec un tambourin sur lequel est inscrit ERIC et proclame : Welcome to Brixton. Bien que toujours aussi grippé que la veille, il semble prendre plus de plaisirs sur scène.

Set list 24/02/95

Billy Budd/Have-A-Go Merchant/Spring-Heeled Jim/London/ You're The One For Me, Fatty/ Boxers/ Jack The Ripper/ We'll Let You Know/ Whatever Happens, I Love You/ Why Don't You Find Out For Yourself/ The More You Ignore Me, The Closer I Get/ The National Front Disco/ Moon River/ Now My Heart Is Full/ Speedway /Shoplifters Of The World Unite

Backdrop : Charles Richardson


Forum - Londres

Septembre 1999, une tournée mondiale et surtout européenne du Moz est annoncée. A notre grand désespoir aucune date n'est prévue en France. Puisque Morrissey ne vient pas à nous, nous irons donc à lui ! Nous réservons nos places pour le concert du 14 novembre à Londres où Morrissey donnera 4 concerts au Forum.
 
 




Nous voici devant le Forum dans Kentish Town, banlieue de Londres. Aucune affiche, aucun panneau lumineux, rien ne laisse croire qu'un événement se produit içi depuis 3 soirs. Seul l'allure des fans du Moz, pour le passant averti, trahis l'anonymat de l'artiste qui se produit ce soir.
 
 





A l'intérieur, les décors gréco-romains sont magnifiques, un  lustre majestueux rayonne au centre d'un dôme orné de bas-relief. Un drap de velours rouge en guise de back-drop vient ajouter une sensation d'intimité à l'atmosphère déjà très feutrée. Les fans sont là, tant de visages pourtant inconnus nous semblent si familier.Le chanteur du groupe SACK, qui joue en première partie, à le look Moz et comme lui est aussi très poseur et très comédien. Après le set de SACK, le rituel d'introduction du Moz sur scène commence avec les petites musiques bien à lui, les fans jusqu'ici très tranquille s'agitent pour s'approcher le plus possible de la scène, les lumières s'éteignent, Morrissey sort de l'ombre...
Morrissey attaque le set avec "You're gonna need someone on your side", quel grand moment !
Au second titre Morrissey sort de sa poche arrière une belle banane qu'il place au niveau de la fermeture éclaire de son pantalon, il semble content de cette petite mise en scène.
Morrissey sert des mains au premier rang, recueil des fans dans ses bras sur scène, réceptionne des boules de papiers avec quelques mots de fans, il ira même jusqu'à lire un petit mot donné par une fan dans le public et rire aux éclats. Pour ma part je lui jette un 45 tours d'Elvis Presley.
Ainsi 1h30 de bonheur passeront trop vite. Nous repartons avec l'image d'un Morrissey en pleine forme et l'espoir qu'il utilise bientôt cette énergie pour la création d'un album somptueux.
 
 

   

   



Set list 14/11/1999:

You're gonna need.../ Billy Budd/ Tomorrow / Alma matters / Speedway / Hairdresser on Fire / Meat is murder / Lost /November spawned ... / Is it really so strange / Reader meet author / Trouble loves me / Sunny / Break-up the family /Now my heart is full / Last night I dreamt...


Olympia - Paris



10 ans après sont dernier passage en France au zenith Morrissey est de retour, dans cette salle mythique de l'Olympia. Visiblement heureux de retrouver son public français sur la scène qui accueillit en 1972 les New York Dolls. Des titres inédits qui figureront sans doute sur le prochain album dont le magnifique "Irish blood, English heart". Concert filmé dans son intégralité pour la publication d'un DVD. A suivre ...

Set list 30/09/2002:

I Want The One I Can't Have / Suedehead / Little Man, What Now? / Hairdresser On Fire / The First Of The Gang To Die / Jack The Ripper / I Like You / Everyday Is Like Sunday / Sister I'm A Poet / Alsatian Cousin / Meat Is Murder / The World Is Full Of Crashing Bores / Late Night, Maudlin Street / November Spawned A Monster / Irish Blood, English Heart / Speedway // There Is A Light That Never Goes Out


Mutualite - Paris

  Second concert dans "la plus belle ville du monde" déclare Morrissey ce soir là. Après un concert fabuleux de Sack en première partie. Le Moz arrive sur scène toujours précédé du titre "Innocent and Vain" de Nico et des sons de cloches comme au concert de l'Olympia. Un concert plus chaleureux pendant lequel Morrissey parle beaucoup entre les titres sans doute sous l'effet des 2 bières qu'il s'enfile. Un sublime Meat is Murder introduit par Morrissey faisant mine de pointer d'un revolver les charcuteries bien française. Hand in glove en bonus.

Set list 28/10/2002:

I want the one I can have/Little man, what now/ Hairdresser on fire/Speedway/
The word is full of crashing bore(nouveau titre)/ Alsatian cousin/ Jack the ripper/
The first of the gand to die(nouveau titre)/ Everyday is like.../ Sister, I'm a poet/
November spawned a monster/ Hand in glove/ I like you(nouveau titre)/ Meat is murder/Irish blood, English heart(nouveau titre)/ There is a light/


Back to Zenith - Paris

Morrissey de retour 12 ans après à Paris au Zenith pour un fabuleux concert d'une heure trente. 5 titres des Smiths et non des moindres. Un peu trop court dirons certains, ce qui est sur c'est qu'on ne se lasse pas de le voir sur scène, le journal Le Monde du lendemain titra :

La leçon de concert de Morrissey

Au Zénith, à Paris, lundi 22 novembre, avec élégance et maturité, Morrissey, l'ancien leader de The Smith, a soigné son retour sur scène, plus encore que sur disque. Oubliées les faiblesses de You Are the Quarry, album sympathique mais sans véritable surprise, pardonnées les annulations de dernière minute cet été à Benicassim (Espagne) ou Rock en Seine (Boulogne), qui pouvaient laisser craindre un retour en force de ses caprices de diva.
Le spectacle ressemble à une leçon de concert pop et rock. Ses musiciens sont en kilt, lui en costume trois pièces noir, petit crucifix sur la poitrine, clone de Johnny Cash. Morrissey, écrit en lettres géantes à ampoules, brille de tous ses feux. How Soon is Now pour commencer avec du sens (I Am Human and I Need to Be Loved) et exorciser les Smith, ce passé que le public vénère et qui le porte encore. La délicatesse de l'interprétation enchante déjà. Big Mouth Strikes Again est jeté en pâture quelques minutes plus tard.
Puis, la veste tombe et l'on retrouve l'homme à la chemise négligemment sortie du pantalon, l'interprète fiévreux de textes à l'intimité exacerbée. Morrissey se tord, se touche, embrasse le sol, joue du fil de son micro comme d'un lasso ou d'un fouet. Son maniérisme, irritant parfois, se révèle terriblement touchant. Entre chaque chanson, il s'adresse aux spectateurs, plaisante avec ses fans, leur tend le micro, s'amuse de leur idolâtrie, mais l'accepte avec un plaisir évident. Les frustrations et les aigreurs de la jeunesse ont cédé la place à une désillusion teintée de sérénité.
La voix s'impose, claire, juste, sûre, brillamment soutenue par cinq musiciens soudés et enthousiastes ("Nous nous appelons Morrissey", déclare à raison le chanteur à son entrée en scène). L'espace se réduit peu à peu, et le Zénith, si glacial d'ordinaire, prend des allures de salle de bal, sortie tout droit du nord de l'Angleterre, ou d'une Amérique surannée.
Moments réussis du dernier album, How Can Anybody Possibly Know How I Feel et I Like You se révèlent en concert d'une intensité captivante. Un seul rappel, There Is a Light That Never Goes Out, des Smith à nouveau (Take Me Out Tonight, Take Me Anywhere I Don't Care, Cause Their Home Is Not My Home) et Morrissey s'en retourne à son errance et à sa solitude profonde, icône rock au charisme intact et au talent scénique indéniable.

Set list 22/11/2004:

How Soon Is Now? / First Of The Gang To Die / November Spawned A Monster / I Like You / Bigmouth Strikes Again / Let Me Kiss You / Redondo Beach / Munich Air Disaster 1958 / Rubber Ring / Irish Blood, English Heart / The World Is Full Of Crashing Bores / How Can Anybody Possibly Know How I Feel? / The Never Played Symphonies / I Have Forgiven Jesus / Subway Train (into) Everyday Is Like Sunday / Last Night I Dreamt That Somebody Loved Me / You Know I Couldn't Last // There Is A Light That Never Goes Out

  



Olympia - Paris




Morrissey de retour à l'Olympia pour son "Sacha Show" en hommage à Sacha Distel. Toujours bon mais trop court, on a beau s'y attendre 1h30 de concert se passe et on espere toujours avoir du rab, mais il n'en est rien. Morrissey un peu plus communicatif avec le public. Un fan lui offre des 45tours de Sacha Distel et Morrissey lui demande s'il doit lui payer. Il dit ensuite qu'il aimerait bien vivre à Paris mais il n'en a pas les moyens. Petit hommage du Moz à quelques artistes français : Françoise Hardy, Samy Frey, Serge Gainsbourg, Brigitte Bardot et bien sûr Sacha Distel. Point de vue Set list, a noter la presence de Reader Meet Author et Trouble loves me, jamais joué en France.
 

Set List 11/04/2006:

First Of The Gang To Die / Still Ill / You Have Killed Me / The Youngest Was The Most Loved / Reader Meet Author / Let Me Kiss You / My Life Is A Succession Of People Saying Goodbye / Girlfriend In A Coma / I Will See You In Far-off Places / To Me You Are A Work Of Art / Life Is A Pigsty / Trouble Loves Me / How Soon Is Now? / Irish Blood, English Heart / A Song From Under The Floor Boards (reprise de Magazine)/ I Just Want To See The Boy Happy / At Last I Am Born // Last Night I Dreamt That Somebody Loved Me

Backdrop : Sacha Distel


morceau de chemise
 
 
 
 

  

        


Studio 104- Paris



Enregistrement en studio et en live de l'emission  "live de la semaine" pour Canal +, le jeudi 24 août 2006. Morrissey arrive sur le plateau et se dirige vers Julia la plus grande fan du Moz et l'embrasse et serre quelques poignées de mains au passage.
S'enchaine ensuite 7 tîtres :

I will see you ...
You have killed me
The youngest was...
In the future when...
I'll never be anybody...
I just want to see the boy happy
At last I am born

Le Moz quitte le plateau en serrant encore quelques mains dont la mienne. Je lui montre le morceau de chemise de l'Olympia, il me demande où je l'ai eu. Je lui ai demandé s'il avait reçu le DVD du film Scussia de Vittorio de Sica que je lui avais envoyé à l'Olympia mais il ne m'a pas entendu.

   



Festival Rock en Seine - parc de St cloud


Tête d'affiche de ce premier jour du festival, Morrissey et ses musiciens, portant des T-shirt Playboys vert, nous livre un excellent concert d'1h15. Morrissey s'en prend ouvertement au organisateur du festival qui souhaitent que le concert se termine tôt.

Quelques remarques de la soirée ci dessous :

Some years ago we played a gig in the dis-united States, when I walked on stage I said hello Paris, the next day I was slated in the press for not knowing where I was....I think we can safely say Irony was lost on the city of Buffalo.

We have been told to hurry up as the policemen want to go to bed....probably with each other.

After introducing the band he said and I am Sacha Disturbed.

Again we have been told to finish by Policeman with big gun that goes bang, bang, bang.

So if Paris is the city of love.....where is mine.
 
 

Set list 25/08/2007:

Panic/Irish Blood, English heart/Don't make fun of daddy's voice/In the future when all is well/How soon is now
Let me kiss you/At last I am born/I will see you in far-off places/The youngest was the most loved/To me you are a work of art
Girlfriend in a coma/You have killed me/I want to see the boy happy/First of the gang to die/Stop me if you think you've heard this one before/Now my heart is full

Backdrop : Oscar Wilde


Aeronef - Lille


Morrissey est soutenu davantage par son public que par ses musiciens pendant ce concert. Un Morrissey en pleine forme, qui n’hésite pas à tendre le micro au premier rang afin d’offrir aux fans des questions auxquels le Moz répond à chaud. Avant l’arrivée sur scène, on a eu le droit de visionner quelques scopitones des idoles de notre homme : Sacha Distel, New York, Dolls, BB et Claude Brasseur, Gene Vincent ainsi qu’un petit extrait de film où il est question de policiers qui traquent un criminel nommé Morrissey. Cette petite séquence est suivie d’une intro musicale de  Klaus Nomi.
Pourtant très attendu le titre Life is a Pigsty est interprété, mais le rythme est lent, et la magie qui opère sur l’album ne se retrouve pas sur scène. De nombreuses reprises des Smiths dont le fabuleux Death of disco dancer. Plusieurs nouveaux titres, dont certains semblent être encore à l’essai. Des anciens classiques comme Billy Budd ou  Why don’t you find out…
Quelques chanceux parviennent à monter sur scène, dont j’ai pu faire parti. J’ai eu la chance aussi d’être filmé par Maurice.
 Enfin, ce soir là Anne était intronisée dans notre cercle de fans,  un autre rendez vous est pris pour le 4 février à l'Olympia, à suivre... 



 
 

Set List 19/02/2008:

How Soon Is Now? / First Of The Gang To Die / I Just Want To See The Boy Happy / That's How People Grow Up / Stop Me If You Think You've Heard This One Before / All You Need Is Me / The National Front Disco / Something Is Squeezing My Skull / Billy Budd / The Loop / Death Of A Disco Dancer / Life Is A Pigsty / I'm Throwing My Arms Around Paris / Why Don't You Find Out For Yourself? / Mama Lay Softly On The Riverbed / Sister, I'm A Poet / One Day Goodbye Will Be Farewell / Stretch Out And Wait / Irish Blood, English Heart // Last Of The Famous International Playboys

 

Backdrop : Richard Burton


Olympia-Paris
 




Un plaisir toujours renouvelé de sentir, le parquet de l’Olympia, bouger au rythme de Last of the famous, First of the gang to die ou encore Irish blood.
Toujours les scopitones ainsi qu’un extrait d’essais de costumes avec  James Dean pour le film à l’Est d’Eden. Pas d’intro de Klaus Nomi, le rideau blanc tombe sur la scène pour laisser apparaître le backdrop de Richard Burton. Morrissey apparaît en chemise cravate qu’il aura vite fait de se débarrasser lors du premier titre, laissant ainsi apparaître un torse stigmatisé par une exposition excessive au soleil. On est loin des scarifications de la période Southpaw Grammar. Faut il y voir la trace de sa récente convalescence justifiant les concerts annulés récemment ?
Morrissey raconte qu’il s’est rendu dans l’après midi au Virgin Mégastore des Champs Elysées, demandant au vendeur le nouveau single de Morrissey, celui-ci lui a répondu : Morrissey ? No, No !
Il a aussi demandé que si Hilary Clinton était élue : please kill me. Peut-être devrait il relire les paroles de America is not the world. L’actualité sur les élections aux States le fait mentir.
Enfin le passage le plus marrant c’est quand Morrissey a retiré sa chemise, s’est essuyé la tête, le torse, les bras, le dos pour finalement la jeter au public prêt à bondir. La chemise est alors tombée dans la fosse, un vigil l’a ramassée la donnée à Boz qui lui-même la donnée au staff. Morrissey revient sur scène avec une autre chemise. Le public l’interpelle en lui demandant la chemise. Morrissey se tourne vers les musiciens en leur demandant : Where the shirt ?  La chemise revient des coulisses et Morrissey la jete enfin au public qui se l’arrache. Un très bon et grand moment.
Morrissey donne le micro à une fan, qui lui dit : je te suis depuis 1983 that’s the story of my life. On sent le Moz ému.
Pour ma part je garde le souvenir ému de Morrissey qui sur les paroles de Irish blood chante avec une profonde nostalgie que j’ai physiquement ressentie sur son visage.

I’ve been dreaming of a time when
To be English, is not to be baneful
To be standing by the flag, not feeling shameful,
Racist or partial

Pour revenir sur l’histoire de ses récents propos déclarés au NME. Je me souviens qu’il y a quelques années quand nous nous rendions chez nos correspondants anglais, nous trouvions  un peu étrange que lors des interventions de la reine à la TV, les anglais se mettent debout devant leur poste. C’est un peu la même chose. On ne comprend pas bien, cette fierté, ce sentiment d’appartenance à la perfide Albion. Morrissey ne peut se résoudre à sa décadence, alors s’attache à sa grandeur passée.
Comme l’explique Jean-Daniel Beauvallet, directeur adjoint de la rédaction des Inrockuptibles, magazine qui a soutenu les Smiths, "Morrissey glisse souvent sur ce terrain, et ce ne sera pas la dernière fois. Mais il n'est pas raciste, il est juste un pur produit du prolétariat anglais. Ce sont des gens qui vivent en quasi-autarcie ; on peut sortir Morrissey de Manchester, mais pas Manchester de Morrissey."
Sans aller jusqu'à la xénophobie, la pop britannique est irriguée par un courant chauvin, nostalgique de l'empire, attaché à ces symboles que sont l'Union Jack, le thé et le chapeau melon. Avec un sens aigu de l'ironie et de l'observation sociale, cette vision fantasmée a fait la force des chansons des Kinks, de Jam, des Smiths ou de Blur. En France il est  impossible d'imaginer un groupe français faire sérieusement de même avec le drapeau tricolore, une baguette et un béret.
Enfin, je ne sais pas si Morrissey était au courrant mais au théatre Edouard 7 à 2Om de l’Olympia se produisait Claude Brasseur dans une pièce Sacha Guitry « Mon père avait raison ».

Stephane, merci de m’avoir parlé de la vidéo de Radiohead reprenant les Smiths sur Youtube c’est trop fort, j’en avais la chaire de poule en la regardant. J’attends les photos du frangin.
Franck, ton analyse sur la prestation des musiciens sur les morceaux lents et morceaux speed est partagée par beaucoup sur les forum. Si j’avais su que tu deviendrais aussi fan …
Yann, UN GRAND MERCI ! Sans toi…
Matis, t’es un champion ! Dans 2 ans je te prèsente Zoé.
Anne, tu es des nôtres !

Ce fût un plaisir de vous retrouver toutes et tous.

Set list 04/02/08

I'm Throwing My Arms Around Paris / How Soon Is Now? / Last Of The Famous International Playboys / Stop Me If You Think You've Heard This One Before / That's How People Grow Up / Mama Lay Softly On The Riverbed / The Loop / Sister, I'm A Poet / Death Of A Disco Dancer / Irish Blood, English Heart / All You Need Is Me / Life Is A Pigsty / Stretch Out And Wait / I Just Want To See The Boy Happy / Billy Budd / The World Is Full Of Crashing Bores / Tomorrow / Something Is Squeezing My Skull / Please, Please, Please Let Me Get What I Want // First Of The Gang To Die

Backdrop : Richard Burton 


Sant Jordi club  Barcelona








Concert en famille avec ma soeur et son homme dans la capitale catalane.
Après les révélations de Morrissey ces derniers jours sur sa santé et son combat contre un cancer, nous avons hâte de voir comment il se porte.
Avant l'arrivé sur scène du Moz quelques images de corrida sont projetées en backdrop. Lors du titre "The Bullfighter dies " il gratifiera le publique d'un "shame on Spain" mais peut-être ne le sait-il pas mais dans ce domaine aussi, il y a encore une différence entre les espagnoles et les catalans...
Amusant aussi de l'entendre dire, lorsqu'une fan lui offre un bouquet de glaïeul : "nothing will change".
Son militantisme pro-végétarisme se radicalise par des images de plus en plus violentes projetées lors du titre "Meat is murder", de nombreuses personnes tournaient la tête pour ne pas voir les images d'animaux mutilés, maltraités ou agonisant.

1h30 de concert pendant lequel jouera 7 titres du dernier album "World peace is none of your business" avec un seul rappel "Everyday is like sunday" pendant lequel un fan accédera aux étreintes de son idole.
Une fois la chemise jetée, je me précipite dans la mêlée pour arracher une relique d'un blanc immaculé qui rejoindra mon mausolée d'étoffes aux douces effluves d'Avignon de Comme des Garçons, auquel Morrissey est fidêle puisque déjà present sur sa chemise en 2006.
Pour ma part je l'ai trouvé pas très souriant et plus poussif que d'habitude, mais se prête facilement aux poignées de mains.
Ce fût un vrai bonheur de le retrouver "still alive".

Set list 10/10/14

The queen is dead, The Bullfighters dies, Kiss me a lot, Certain people I know, Earth is the loneliest planet, How soon is now?, World peace is none, I'm throwing my arms around Paris, Neal Cassady, Trouble loves me, Istambul, Kick the bride, To Give is the reason to live (Frankie Valli cover), Meat is murder, Speedway, I m not a man, Asleep
ENCORE : Everyday is like sunday.




 





Gran theatro Geox  Padova



 



Profitant d'un voyage dans la sérénissime ville de Venise toute proche, nous avons le plaisir d'assister à ce dernier concert de la tournée italienne du Moz. Je trouve le public italien assez froid, il n’y a pas comme partout ailleurs la petite ritournelle « Morissey, Morrissey, etc… »
Bien que n’étant pas au premier rang, plutôt 5 ou 6éme, dès son arrivée sur scène j’ai tout de suite senti son parfum, à croire qu’il se baigne dedans. Morrissey est en meilleur forme qu’à Barcelone, ses premiers mots pour le public seront : « Padova, I am your friend » . Ensuite, il expliquera qu’ils sont arrivés à Padova par une zone industrielle et qu’ils n’ont pas pu voir la ville. Il demandera au public si c’est une belle ville, après une réponse positive du public, il rétorquera : « I don’t believe you ». Plus tard, pour annoncer un titre du dernier album « World peace is none of your business » il dira : «  a song from my last, lost album, life is so unfair ». Nous avons la chance d'avoir dans la set list le titre "Staircase at the university" . Enfin, lors du rappel Morrissey, poignant, s'adressant au public italien dira : "I'm very grateful, to give me the reason I live, remember me".

Set list 22/10/14

Hand In Glove/Everyday Is Like Sunday/Kiss Me A Lot/Speedway/One Of Our Own/I'm Throwing My Arms Around Paris/World Peace Is None Of Your Business/You have Killed Me/Kick The Bride Down The Aisle/Trouble Loves Me/The Bullfighter Dies/Istanbul /Staircase At The University/I'm Not A Man /Meat Is Murder
ENCORE : One Day Goodbye Will Be Farewell




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